Le processus de réflexion remonte à janvier 2020 où j’ai fait ma 1ère détox des réseaux sociaux pendant 1 mois. Tu peux retrouver mes impressions dans cet article, ICI Puis, à l’été 2021, je décide de m’arrêter de travailler pendant presque 2 mois pour faire le clair dans mes idées et réfléchir à la tournure que va prendre mon business et ma vie personnelle aussi. Durant toute cette période, je quitte donc les réseaux sociaux. J’ai en tête de revenir sur Facebook à la rentrée de septembre mais Instagram… j’hésite, et je vais te dire pourquoi.
Les raisons pour lesquelles j’ai quitté Instagram
Instagram n’était pas efficace pour le business
Je n’aime pas les réseaux sociaux. Comme ça c’est dit 😊
Du coup, les réseaux, c’est vraiment un moyen pour moi de promouvoir mes cours ou de fidéliser ma clientèle : je promeus mes cours avec des pubs Facebook, je récolte des prospects avec la newsletter, je fidélise avec Youtube. Guess what ? Facebook me ramène des personnes qui consomment mes services, la newsletter maintient le lien et Youtube, c’est vraiment pour le plaisir de vous offrir du contenu gratuit quand vous voulez pratiquer à la maison. A quoi me servait encore Instagram là-dedans ?
Avant je voyais les réseaux comme un moyen d’être visible, aujourd’hui je vois ça comme un canal d’argent. Et Instagram n’en était pas un. Je recevais des DM de temps en temps pour des conseils ou pour me dire qu’il/elle aimerait pratiquer avec moi car mon compte lui donne envie de venir à mes cours. Mes ces gens là n’ont jamais (JAMAIS) consommé un seul de mes cours. Je perdais donc du temps à poster des photos avec un texte rédigé en dessous ainsi que des stories qui n’avaient aucune rentabilité.
L’application générait de l’anxiété
Sur les dernières semaines où j’utilisais l’application, j’ai constaté que quand je cliquais sur le logo Instagram, j’avais une boule au ventre. Je ne suis pas encore capable de définir pourquoi, mais c’était là. Il ne m’en fallait pas plus pour comprendre que l’application commençait à me tirer vers le bas.
Je trouvais le réseau toxique. J’avais le même ressenti que lorsque j’ai quitté Twitter. Tout était trop surfait, toxique et malsain (à mon sens). Je n’étais plus à ma place sur cette platforme.
Entre crâner et espionner
Instagram, c’est comme Tinder, tu postes tes meilleures photos et les meilleurs moments de ta vie. Difficile d’être authentique sur ce genre de réseau où tu dois être le produit du message que tu veux véhiculer.
Tout doit toujours être parfait, la lumière, les couleurs, les contrastes, les postures. Je ne te parle pas de l’activité malsaine de vouloir booster ton égo en allant checker tes likes ou en te délectant des commentaires élogieux.
C’est aussi le meilleur endroit pour aller stalker ton ex, ou ton nouveau date, ou te rendre compte que ta copine Sylvie n’a pas du tout annulé votre soirée parce qu’elle était mal en point mais plutôt pour aller faire la fête avec quelqu’un d’autre (oops pardon ça c’est snapchat, que j’ai quitté aussi).
Bref, ce que je veux dire c’est que tu vacilles entre l’envie de booster ton égo avec des jolies photos et la diminution de l’estime de toi en tombant sur la story de la vie (ou de ce qu’ils veulent en montrer) des autres.
Je perdais mon temps
J’ai un vice… les citations et les vidéos de chats. Tu me montres la vidéo d’un chat qui fait tomber un objet d’une étagère et je suis partie pour 4 heures de marathon à visionner des chatons.
Mon autre vice consiste à regarder des citations motivantes du style, « tu es à peu de choses de devenir la meilleure version de toi-même ». Ah bah oui clairement ! Allongée sur mon canapé à scroller mon téléphone, je suis vraiment sur le bon chemin pour devenir la meilleure Kristell possible… !
Une fois, j’ai eu une prise de conscience et je me suis vue scroller comme une idiote pendant 20 minutes. J’ai pris conscience que j’avais bien mieux à faire et que je pouvais utiliser mon temps autrement.
S’éparpiller n’est jamais bon
Fut un temps où je voulais être partout, en me disant que plus j’avais de platformes et plus on me verrait. Je m’étais même inscrite sur Linkedin un moment donné. Puis j’ai réalisé qu’à force d’être partout, je ne me concentrais pas à 100% sur ce que toutes ces plarformes avaient à offrir. Je postais du contenu parce qu’il fallait le faire, mais je n’étais pas vraiment investie. Je me suis dit qu’il valait mieux me concentrer sur 1 seul réseau, 2 max et m’investir à fond, tout en étant régulière : 1 publicité par semaine sur les groupes bien-être Facebook pour promouvoir mes cours, 3 posts par semaine de contenu exclusif pour les filles qui suivent mon groupe privé facebook (que tu peux rejoindre ICI), 1 vidéo par mois sur la chaîne Youtube.
J’arrête d’être nul part en étant partout et je suis vraiment présente quelque part.
Ce que ça a changé dans ma vie
J’ai davantage de régularité
Comme je te l’ai dit, je me suis concentrée sur Facebook et Youtube et je suis capable maintenant d’être régulière sur ma façon de poster du contenu.
Avant, je ne savais jamais sur quoi poster. Est-ce que je fais un rapide tuto sur Instagram ou une vidéo Youtube plus longue ? Ou alors je poste une jolie photo ? Mais je la mets sur Insta ou Facebook ?
Je faisais les choses un peu de façon décousue. Une story par ci sur Insta, une photo par là sur Facebook et une fois toutes les 36 du mois un cours sur Youtube.
Conserver les réseaux qui m’apportaient le plus de retours sur mon business était la meilleure décision pour arrêter de me sentir noyée.
Je n’ai pas de news de la vie des autres
Ça semble asocial dit comme ça mais c’est tout l’inverse ! Si je ne sais rien de la vie de mes amis, ça leur ouvre une porte pour me raconter eux même le dernier truc qu’il leur ait arrivé. Et je préfère l’apprendre de leur bouche que d’une story impersonnelle. Le lien est plus authentique.
Je perds moins de temps et je suis plus productive
Ca y est, je ne scrolle plus. C’est fini. Promis, je ne le fais pas non plus sur Facebook, je n’ai pas remplacé cette addiction du scroll par autre chose. Je ne regarde même plus de vidéos de chats sur Youtube (enfin si un tout petit peu mais je me ressaisie vite). Je suis donc moins distraite et j’ai plus de temps pour faire des choses plus constructives comme du sport ou de la lecture.
Instagram avait tendance à m’inviter diaboliquement à la fainéantise et je détestais ça !
Je n’ai plus d’envie d’achats compulsifs
Ah oui j’ai peut-être oublié de mentionner cet autre vice… je suis dépensière. Dieu me protège j’ai une énoooooorme peur du manque qui est bien plus forte que mon envie de flamber mes sous. Mais Instagram c’était le Diable (habillé en Prada). Ca me donnait envie d’acheter des trucs dont je n’avais pas besoin. La plupart du temps je me raisonnais (merci peur du manque !), je ne consommais pas, du coup j’étais frustrée et je me sentais dévalorisée de ne pas m’acheter tous ces trucs qui brillent.
Quitter Instagram me permet d’être moins tentée par les influenceurs et les publicités.
En bref…
J’ai adoré être sur Instagram car c’est clairement le meilleur réseau social pour véhiculer un message fort à travers de beaux visuels. Peu de textes et de blabla, on va à l’essentiel et j’adorais ça !
Instagram est esthétique et minimaliste. C’est, je trouve, le réseau le plus hype, surtout si tu veux te faire connaitre toi ou ton business au niveau international.
Est-ce qu’Instagram me manque ? Oui ! Au-delà de tous les points négatifs que j’ai cité plus haut, j’aimais les belles images qu’on pouvait y trouver. Instagram fait sortir notre côté artistique. Une image = un message. C’est, à mon sens, la meilleure idée de réseau social créé jusqu’ici.
Mais je n’y étais plus à ma place. Pour autant, je ne l’oublie pas.
Instagram, c’est un peu cette relation passionnelle avec une personne dont tu ne veux plus entendre parler mais dont tu gardes le numéro, au cas où…
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